Cet ouvrage n'est pas une monographie de plus sur la biodiversité, mais à la fois un travail d'historien, de géographe et de naturaliste. L'hypothèse biochimique a été choisie, plaçant l'apparition des premiers êtres vivants il y a près de 4 milliards d'années, et seule la thèse évolutionniste a été retenue. A l'évidence des espèces ont disparu depuis 1500, d'autres seront menacées d'ici 2100. L'accélératon du processus évoque l'imminence d'une extinction massive.
Crues, étiages, hautes et basses eaux sont des événements statistiques calculés à partir des chroniques hydrologiques. Or leurs variations interannuelles devraient relever de la répartition temporelle et spatiale des précipitations. Sur la quasi-totalité du XXe siècle, une méthode d'investiguation a révélé qu'en France la fréquence et l'amplitude des crues et des étiages étaient dominées par l'impact des aménagements hydrauliques. D'autres interventions humaines sont également à retenir.
Alain Giret livre ici une excellente synthèse sur les terrasses alluviales quaternaires des trois fleuves côtiers du Roussillon (l'Agly qui irrigue les Fenouillèdes, la Têt qui irrigue le Confluent et le Tech qui irrigue le Vallespir), sur lesquelles de nombreux sites du Paléolithique inférieur et moyen ont été mis au jour. Cette étude fournit également des informations précieuses pour replacer les outillages paléolithiques dans le cadre géochronologique du Quaternaire.
L'eau écoulée se divise en deux catégories : l'écoulement rapide de crue ou ruissellement et l'écoulement souterrain ou vidange des nappes. Les 91 cours d'eau métropolitains étudiés rendent compte d'"une France qui s'écoule et d'une France qui ruisselle", où l'erratisme des précipitations est confronté aux contraintes géomorphologiques.
L'atmosphère régule les températures terrestres par effet de serre, mais la Terre a toujours connu des canicules et des glaciations. Depuis 1000 ans, une période chaude (vers l'An Mil) précéda le Petit Age Glaciaire (1550-1850). Depuis 1970 ans, la Terre s'est fortement réchauffée. Pourquoi ? Les uns accusent le rejet massif de gaz à effets de serre, d'autres évoquent une suite de processus naturels. La science paraît dépassée par les passions pour faire la part entre nature et anthropisation.
Cet ouvrage vise à reconstituer les processus ayant conduit à la crue de juin 2016, en faisant le parallèle avec le drame de 1856. La pluviométrie et ses débits afférents ont été analysés sur la Loire, ses affluents et ses sous-affluents. La situation n'évolua pas comme en 1856, le drame resta localisé, mais l'abondance des données a permis de montrer que les bassins versants restent très sensibles, que le ruissellement peut toujours survenir au-dessus d'un seuil pluviométrique de forte probabilité. Le risque hydrologique est une constante pour les villes ligériennes.
Il existe peu d'ouvrages synthétiques consacrés à l'hydrologie des fleuves métropolitains dans leur ensemble. Les cours d'eau français font l'objet de mesures hydrométriques depuis le milieu du XIXe siècle et surtout au XXe siècle. Sont ici analysés plus de 2900 jaugeages depuis 1863.
Le Quaternaire est ici abordé au travers de son originalité climatique : alternance de périodes froides et tempérées aux latitudes moyennes, expliquée par le jeu des mécanismes astronomiques. La reconquête des niches écologiques aux temps post-glaciaires et actuels est largement développée, car c'est à ce moment que, progressivement puis de façon exponentielle, l'homme modifia profondément et durablement les paysages naturels.
Cet ouvrage veut innover à travers un essai de quantification régionale de l'hydrométrie fluviale : ainsi le traitement des données utilisées a permis de dégager 14 familles de cours d'eau suivant leurs modules annuels. L'auteur a analysé 700 jaugeages identifiés par leur module, leur régime et leurs coordonnées Lambert. Leur répartition homogène a permis de préciser les connaissances hydrologiques. Une analyse systématique des écoulements régionaux a montré la tyrannie de certains milieux.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.