Hymnes et cantiques

À propos

Le XVIIe siècle, le grand siècle des âmes, fut aussi celui de la langue française. Il devait donc nous laisser d'immenses monuments de la spiritualité chrétienne. C'est l'époque où, à Port-Royal, on entreprend de traduire et de rendre accessible les Écritures. Lemaistre de Sacy établit une version française de la Bible qui, si elle fut longtemps à l'Index, n'en reste pas moins une des plus élégantes qui se puisse lire dans notre langue. Jean Racine, participe de ce grand mouvement et s'emploie à nous offrir le texte français des grandes prières de la liturgie catholique. Il met en vers les psaumes et les hymnes du bréviaire dans une langue d'une vitalité époustouflante et d'une modernité ignorée. Ces textes, vieux de plus de trois siècles, mais qui ont l'élégance de la simplicité, rejoignent notre coeur et peuvent nourrir notre prière. Nous avons ici choisi d'offrir au lecteur ces monuments de la littérature spirituelle chrétienne dans une version accessible à tous.

Rayons : Religion & Esotérisme > Christianisme > Théologie

  • Auteur(s)

    Jean Racine

  • Éditeur

    Artège

  • Distributeur

    ePagine

  • Date de parution

    01/03/2012

  • EAN

    9782360409846

  • Disponibilité

    Disponible

  • Diffuseur

    Hachette

  • Entrepôt

    ePagine

  • Support principal

    ebook (ePub)

Jean Racine

1639-1699
Jean Racine naît un an après Louis XIV, en 1639 alors que Corneille a trente-trois ans et Molière, dix-sept. En 1643, il se retrouve orphelin et sa soeur, entrée à Port-Royal, est devenue abbesse. Il est recueilli par son grand-père maternel et bénéficie gracieusement des Petites-Ecoles de l'abbaye. En 1653, il entre au Collège de Beauvais et de retour dans le foyer janséniste, il y recevra des cours de grec. Malgré les reproches de sa soeur, il fréquente les gens de lettres: La Fontaine, puis Boileau et Molière. A partir de 1667, il donne ses meilleures pièces et reçoit une pension royale. Dix ans plus tard, il devient, avec Boileau, historiographe du roi, au grand scandale de certains, Mme de Sévigné en tête. Ses pièces Esther et Athalie, jouées à Saint-Cyr, obtiennent un grand succès mondain. En 1694, Racine se rapproche de Port-Royal et entreprend des négociations en faveur de l'abbaye.
Il meurt, rue des Marais, le 7 janvier 1699 et selon son désir, est inhumé à Port-Royal des Champs. Le cimetière sera détruit, comme l'abbaye, en 1709, par ordre du roi. Le 2 décembre 1711, les restes du poète sont à nouveau inhumés à Saint-Etienne-du-Mont.
On peut se plaire à étudier la poésie racinienne, la musique des vers et la beauté des images. On peut relever et expliquer les emprunts à la mythologie, à l'histoire et aux maîtres antiques. Mais est-il de meilleure approche, pour un public jeune, que l'étude des sentiments tels que Racine nous les montre, ni héroïques, ni royaux mais humains simplement. Avec lui, s'installe en littérature l'empire des femmes: il les a peintes au moment où elles deviennent souveraines dans une société lassée des guerres. Il a peint la Femme, plus sensible que raisonnée, courageuse ou violente quand la passion s'empare d'elle.

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